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      Home À la une

      Au Ghana, l’avant-garde artistique gagnée par la fièvre des NFT

      6 avril 2021
      in À la une, Culture
      Reading Time: 5 mins read
      0

      Les crypto-artistes tentent de se faire une place sur le marché de l’art grâce aux « jetons non fongibles », une technologie qui permet d’authentifier une œuvre numérique.

      C’est l’une des plateformes artistiques les plus en vue de ce début d’année : KnownOrigin, une galerie virtuelle où l’art numérique se vend, se collectionne et s’expose. Mardi 30 mars, un tableau du créateur ghanéen David Alabo, Incendies, y a été mis aux enchères dans la soirée. « C’était un peu déroutant, raconte l’artiste. J’étais devant mon écran mais il ne se passait rien ! » Le suspense n’a pas duré trop longtemps : l’œuvre a été achetée six heures plus tard par une collectionneuse anonyme pour trois ethers, l’équivalent de 4 979 euros dans cette cryptomonnaie.

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      Car le pari de KnownOrigin et d’autres plateformes d’art numérique comme SuperRare ou MakersPlace est de vendre en monnaies virtuelles des titres de propriété sous forme de NFT. L’acronyme signifie « non-fungible token » (jeton non fongible, en français). Ces actifs numériques permettent d’acquérir des œuvres d’art immatérielles en fournissant un système de certification théoriquement infaillible et infalsifiable grâce à la technologie de la blockchain. « L’exploit de la blockchain, c’est d’être parvenu à transférer le concept d’authentification à l’œuvre numérique alors qu’il était auparavant réservé à l’art traditionnel », s’enthousiasme Ahmed Partey, pionnier des crypto-artistes (comme on appelle ceux qui ont recours aux NFT) au Ghana.

      Pour se faire mieux comprendre, le trentenaire propose de comparer une toile numérique à La Joconde. N’importe qui peut imprimer une reproduction en haute définition du chef-d’œuvre de Léonard de Vinci, mais l’original restera au Louvre et lui seul aura de la valeur. Avant la révolution de la blockchain, à l’inverse, une œuvre numérique était téléchargeable et reproductible à l’infini, sans moyen d’en retracer l’origine. « Si un collectionneur veut acheter mon œuvre, la blockchain peut désormais lui certifier qu’il s’agit bien de l’original et c’est cette authentification qui fait sa valeur, explique Ahmed Partey. C’est une toute nouvelle ère pour l’art numérique ! »

      « Le copyright est rarement appliqué et le plagiat est aisé »

      Le marché des NFT n’en est qu’à ses balbutiements, mais son potentiel n’a pas échappé aux collectionneurs. Ainsi le 11 mars, Everydays : the First 5 000 Days, une mosaïque numérique réalisée par l’artiste américain Beeple, s’est vendue 69,3 millions de dollars (58,2 millions d’euros) chez Christie’s.

      L’art contemporain ghanéen remporte depuis quelques années un certain succès à l’international, avec la consécration de plasticiens comme Amoako Boafo, qui a inspiré la collection printemps-été de Dior Homme. Ce peintre est devenu en 2020 le deuxième artiste africain le plus coté au monde. Une autre étoile montante, Serge Attukwei Clottey, qui s’est fait connaître en confectionnant des tapisseries de plastique à partir de jerrycans de récupération, a été exposé en mars à Desert X, dans la vallée de Coachella, en Californie. Mais ces trajectoires fulgurantes restent exceptionnelles : le Ghana ne compte pour l’heure qu’une poignée de galeries et le marché de l’art souffre d’un manque d’investissements encore aggravé par la crise du Covid-19.

      Si les crypto-artistes ghanéens se comptent encore sur les doigts de la main, Ahmed Partey est confiant dans le potentiel des NFT. « La plupart du temps, être un artiste n’est pas vraiment valorisé au Ghana, regrette-t-il. On entend souvent que ce n’est pas un vrai travail, que le prix de nos œuvres est trop bas pour être vraiment qualifié de salaire. Le copyright est rarement appliqué et le plagiat est aisé. Mais la blockchain peut mettre fin à tout ça. C’est à la fois une manne financière pour les crypto-artistes ghanéens et une garantie que leur travail sera respecté. »

      « Il y a de la place pour tout le monde sur la blockchain »

      L’autre intérêt des NFT, veut croire David Alabo, pourrait être de restaurer la réputation numérique du Ghana, entachée par les affaires de « Sakawa boys », ces cybercriminels spécialistes de la fraude sur Internet : « Avec les cryptomonnaies, on tient le moyen de montrer une autre facette de la jeunesse africaine, honnête et talentueuse. »

      Les NFT pourraient également ouvrir la voie du succès à un panel d’artistes plus large que le marché de l’art traditionnel. « Les quelques galeries qui existent à Accra ont tendance à rechercher un type d’art et un public très spécifiques, poursuit David Alabo. Pour moi qui opère en dehors de ce qui est considéré comme “l’art contemporain ghanéen”, les NFT me permettent d’atteindre des collectionneurs du monde entier. » L’artiste espère que son exemple encouragera les talents africains « méconnus et désargentés » à se convertir à leur tour à cette technologie afin de parvenir à faire connaître leur art « marginal ».

      Abena Oyiwaa fait partie de ces jeunes artistes encore en mal de notoriété. Comptable de formation et peintre autodidacte, elle s’essaie depuis peu à l’art numérique en dessinant ses portraits à l’aide d’un iPad. La jeune femme espère vendre bientôt son premier NFT. « La blockchain est l’avenir du marché de l’art, veut-elle croire. Mais cela ne signifie pas que l’art numérique va remplacer l’art traditionnel. » Car pour les crypto-artistes en devenir, il demeure possible de mêler le réel au virtuel. Par exemple : peindre un tableau, le scanner en haute définition, vendre le NFT du scan obtenu… puis brûler la toile, la version numérique devenant ainsi l’œuvre originale. « Il y a de la place pour tout le monde sur la blockchain, même pour la peinture traditionnelle et la sculpture ! », conclut Abena Oyiwaa.

      Source: le monde

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