Les écoles sont fermées pour six semaines et la plupart des rassemblement interdits, tout comme les déplacements non essentiels entre districts.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a ordonné, dimanche 6 juin, la fermeture des écoles et la suspension des trajets non essentiels entre les districts pour tenter d’endiguer la hausse inquiétante des cas de Covid-19 enregistrée ces dernières semaines. Les écoles seront fermées à compter de lundi pour six semaines et la plupart des rassemblements interdits, hormis des mariages et des enterrements en comités restreints.
A compter de jeudi, seuls les véhicules de secours, de tourisme ou transportant des marchandises seront autorisés à voyager d’un district à l’autre (le pays en compte 135), tandis que le couvre-feu de 21 heures à 5 h 30 est maintenu jusque mi-juillet. La plupart des commerces et des marchés demeurent ouverts, à condition qu’ils respectent les règles sanitaires édictées par le gouvernement, mais les bars restent fermés.
L’Ouganda, qui avait adopté des mesures fortes pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 dès mars 2020, a été relativement épargné par le virus. Mais les contaminations et le nombre de cas graves se multiplient ces dernières semaines. « La proportion de cas sévères ou critiques dus au Covid-19, ainsi que de décès, est plus importante dans cette vague que lors de la première », a relevé M. Museveni.
Le ministère de la santé a récemment annoncé que tous les lits de soins intensifs et pour malades hautement dépendants étaient déjà occupés dans le pays. Comme dans de nombreux pays africains, la vaccination progresse très lentement : à peine 750 000 personnes ont reçu une dose (35 000 ont reçu deux doses) dans un pays qui compte quelque 45 millions d’habitants.