Au Kenya, sur les rives du Lac Victoria, des jeunes vêtus de tee-shirt jaunes manifestent en prévision de la COP 27. Menés par la jeune Rahmina Paulette, âgée de 16 ans, ils tentent, à leur échelle, d’alerter et de lutter contre la pollution plastique du plan d’eau et de la prolifération de la jacinthe d’eau qui nuit à l’écosystème aquatique.
« Nous, les jeunes, ne sommes pas du tout satisfaits de la situation de notre lac », explique Tom Ogallo, militant pour l’environnement. « Nous, les jeunes, ne sommes pas du tout satisfaits du changement climatique qui se produit dans notre pays. Nous, les jeunes, nous appelons les autres jeunes à nous rejoindre dans cette action particulière pour que nous puissions avoir un environnement de qualité. »
« Nous avons également une autre campagne appelée ‘Food at COP’ qui vise à promouvoir les légumes locaux qui seront servis à la COP 27 », détaille Rahmina Paulette, militante pour l’environnement. « Nous avons le message suivant : les gens, pas le profit. Il s’agit de prendre soin de la santé humaine tout en fournissant des solutions environnementales, sans chercher à obtenir des avantages économiques. »
L’adolescente a fondé un projet utilisant la plante pour fabriquer des tables, chaises ou paniers. Le plastique ramassé sur les rives, est également recyclé afin de produire différents types d’objets.
« Les recherches indiquent que d’ici 2050, nous aurons plus de plastiques que de poissons dans nos plans d’eau », explique Alicia Moraa Ontita, cheffe de projet chez Manyatta Precious Plastics. « Donc, pour empêcher que cela ne se produise et aussi pour des raisons liées au changement climatique, nous avons dû commencer à recycler le plastique et nous avions aussi besoin de créer une source de revenus pour les jeunes du coin ».
Dans sa dernière publication, le GIEC a une nouvelle fois alerté sur la rapidité du changement climatique et sur la nécessité de s’y adapter, en plus de réduire les émissions de gaz à effets de serre.