Selon l’APA, les cinq candidats retenus, sont tous d’anciens proches ou collaborateurs directs du président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika sur pression de la rue. Mais leurs profils individuels laissent croire qu’aucun d’entre eux n’incarne la fin du « système » exigée par les manifestants du Hirak, selon Kader Abdelrahim, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste du Maghreb et de l’Islamisme interrogé par APA. Le début de la campagne pour l’élection présidentielle est prévue pour le 12 décembre en Algérie.
Samedi dernier, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a finalement retenu sur 22 postulants sélectionnés à partir du système des parrainages des électeurs les noms d’Ali Benflis (75 ans), Abdelmadjid Tebboune (73 ans), Azzedine Mihoubi (60 ans), Abdelkader Bengrina (57 ans) et Abdelaziz Belaïd (56 ans).