Quelque 1600 éléments des forces armées bissau-guinéennes ont voté jeudi, 48h avant le scrutin présidentiel du 24 novembre qui met aux prises 12 candidats dont le président sortant José Mario Vaz.
Selon Felisberta Moura Vaz, porte-parole Commission nationale électorale (CNE), les militaires peuvent maintenant surveiller le vote de dimanche et ainsi « garantir la sécurité du processus électoral » quelque peu perturbé par la querelle de légitimité entre le Premier ministre Aristides Gomes, soutenu par la communauté internationale dont la Cedeao, et le président Vaz.
Le vote anticipé des militaires a eu lieu « à Bissau, la capitale du pays, à la Commission régionale des élections, à l’intérieur du pays et également aux sièges régionaux respectifs de la CNE », a précisé Moura Vaz.
Plus de 700.000 Bissau-guinéens doivent choisir dimanche le futur président du pays parmi les 12 candidats qui vont clôturer ce vendredi soir la campagne électorale démarrée il y a de cela 15 jours.
Dans une déclaration à la presse, la porte-parole de la CNE a assuré que la logistique électorale serait garantie pour que des élections transparentes se déroulent dans le pays et au sein de la diaspora. Chaque candidat, a-t-elle assuré, dispose de représentants dans les bureaux de vote.